Bois qui crépite ou craque : pourquoi et que faire ?
Votre bois craque dans votre cheminée ou votre poêle ? Sa combustion produit des projections de braises incandescentes ? Ce phénomène, qui vous empêche de profiter d’une belle flambée, peut s’expliquer par l’essence de bois choisie pour votre chauffage. Découvrez dans cet article les causes d’un bois qui crépite et les solutions pour retrouver un feu agréable et performant.
Le processus de combustion du bois de chauffage
Comment brûle le bois de chauffage ? C’est d’abord à cette question qu’il faut répondre pour bien comprendre les causes du bois qui crépite.
Pour pouvoir brûler, le bois doit être pyrolysé par une source externe (allumage) avant de libérer des gaz combustibles. Ceux-ci vont eux-mêmes s'enflammer à haute température.
Ainsi, la combustion du bois se déroule en 3 phases :
- Le séchage (jusqu’à 250 °C) : l’eau contenue dans le bois s’évapore. À noter qu’un bois sec contient 15 à 20 % d’humidité. Il est donc d’abord nécessaire que l’eau s'évacue avant que la combustion se poursuive ;
- La pyrolyse (entre 250 et 800 °C) : le bois se transforme en produit gazeux. Plus précisément, ses cellules se décomposent. Il en résulte 80 % de gaz et 20 % de résidus solides (charbon, cendres) ;
- L’oxydation (entre 800 et 1100 °C) : le bois devient incandescent, produisant des braises. Les gaz qui ont été générés lors de la première phase de la combustion sont éliminés par le conduit d’évacuation des fumées.
Les essences de bois qui provoquent des crépitements
Certaines essences de bois sont plus propices aux craquements lorsqu’elles sont brûlées dans une cheminée ou un poêle. Ce phénomène peut s’expliquer par deux raisons :
Une production de gaz plus importante
L’espèce d’arbre choisie influence la combustion et l’apparition de craquements. Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l’excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C’est ce phénomène qui est à l’origine de ces crépitements.
Parmi les bois résineux, on retrouve les pinacées (pin, sapin, cèdre, mélèze, épicéa), mais aussi l’if, le cyprès, le genévrier, le thuya, le séquoia ou encore l’araucaria. Par ailleurs, la densité des bois de résineux est plus faible que celle des bois de feuillus. Ils brûlent donc plus vite et ont un pouvoir calorifique moindre.
La présence de silice dans le bois
C’est un autre facteur qui peut expliquer pourquoi votre bois crépite. En effet, certaines essences de bois contiennent de la silice. On retrouve cet élément dans les terrains favorables à la pousse de ces arbres. Lorsqu’elle est chauffée à haute température, la silice a tendance à éclater. Voilà pourquoi certains types de bois comme le châtaignier produisent plus de crépitements lors de leur combustion.
Miser sur un pare-feu pour se protéger du bois qui crépite
Le risque de projection de braises incandescentes est plus élevé dans les cheminées ouvertes. Malgré son charme, ce type de cheminée peut être à l'origine d'incendies, de brûlures, mais aussi d'intoxications. Il est donc nécessaire de la protéger pour gérer les flammes et les escarbilles et ainsi obtenir un feu plus élégant et sécurisé.
Pour ce faire, vous pouvez opter pour des pares-feux qui permettent de fermer toute l’ouverture du foyer. En plus de leur fonction protectrice, ils revêtent une dimension esthétique. En effet, ils se déclinent en différents matériaux, tailles et styles pour s’adapter à tous les intérieurs. Si vous le choisissez en maille, veillez à ce que le maillage ne soit trop fin pour pouvoir bloquer les étincelles, ni trop épais, pour laisser passer la chaleur.
Privilégier des bûches de bois sec
Quel que soit votre appareil de chauffage, le bois sec est à privilégier pour éviter les crépitements et profiter d’un rendement optimal.
L’importance du taux d’humidité
Tous les arbres contiennent plus de 50 % d’humidité lorsqu’ils sont abattus. Il leur faut ensuite près de deux ans pour atteindre un taux d’humidité de 20 %, seuil qui leur permettra d’être utilisés pour le chauffage. C’est ce qu'on appelle un bois sec.
Si vous faites brûler un bois encore trop humide, qui contient plus de 20 % d’humidité, sachez qu’il devra d’abord évacuer l’eau qu’il contient avant de produire de la chaleur. Son rendement est donc moins important que celui d’un bois sec.
De plus, la combustion d’un bois trop humide favorise l’encrassement de votre système de chauffage.
L’avantage du bois compressé
- Un bois compressé présente un taux d’humidité plus faible que le bois traditionnel. Par conséquent, il offre un pouvoir calorifique plus fort et garantit une capacité de chauffe exceptionnelle.
- La bûche densifiée est une solution écologique. En effet, le bois compressé est fabriqué à partir du recyclage de résidus de bois (sciures et copeaux).
- Ce type de bois de chauffage reste parfaitement sec à l’intérieur. C’est donc une option plus hygiénique et plus agréable qui vous évitera les mauvaises surprises telles que les nuisibles, l’encrassement et les moisissures indésirables.
Choisir un bois de qualité pour son chauffage traditionnel
Vous l’avez compris, éviter un bois qui crépite est possible, à condition d'utiliser des essences de qualité !
Pour vous aider dans le choix de votre bois de chauffage, Bois Énergie Nord a sélectionné pour vous des bûches de feuillus (chêne, hêtre, frêne ou encore charme) en 25, 30, 33, 40, 45 ou 50 cm, au meilleur prix.
Ces combustibles de qualité premium vous offrent de nombreux avantages, tels qu’un rendement élevé, un parfum agréable, un haut pouvoir calorifique lors de la combustion et un faible taux d’émission de cendres et d’humidité.
Résultat : vous profitez d’une belle flambée, d’une chaleur confortable, le tout avec un encrassement limité de votre cheminée ou poêle à bois.